mardi 30 mars 2010

Produit National Brut ou mesure du bonheur national

Il s'agit d'un vieux débat qui n'a jamais été autant d'actualité. Les exclus de la croissance, les salariés précaires, la pression, qui ne cesse de croitre dans le monde de l'entreprise, en sont autant de signes révélateurs. Il est temps aujourd'hui de ne plus faire du taux de croissance, l'unique indicateur mesurant la performance d'une nation.

Nous avons oublié, depuis les 30 glorieuses, que nous vivions dans un monde fini et que les richesses que nous offre la nature ne sont pas inextensibles. La lutte pour l'approvisionnement en énergie et en eau, sera très probablement l'un des faits les plus marquants de ce siècle.  La Chine, nouveau pays colonisateur ne s'y est d'ailleurs pas trompée. Son commerce avec l'Afrique aura représenté l'an dernier 106milliards. Beaucoup des investissements qu'elle réalise sur ce continent n'ont, en réalité, pas d'autre but que de sécuriser ses approvisionnements en énergie indispensable à sa croissance. Faut il, dans nos pays occidentaux, que nous nous obstinions à maintenir, coute que coute, notre modèle de développement ? Nous ne pourrons lutter indéfiniment contre un monde qui lui aussi revendique son droit à la croissance.

Ce jour la, enfin, nous aurons alors peut-être compris que le PNB mesure mal le bonheur réel des peuples. A moins que d'ici la, un autre révolution n'entre en marche...

Fil d'actualité (Association AVEM)