La Corée expérimente un prototype de petit train électrique qui se recharge par induction (sans contact) à partir de systèmes implantés au sol. Le véhicule se recharge sur 400 m puis circule, avec l'énergie ainsi accumulée sur 400 m avant de reprendre un nouveau cycle de charge. L'expérience est menée, dans le parc de Séoul par le très sérieux Institut des Sciences et des Technologies de Corée. Demain, si ce test s'avérait concluant, des transports en commun équipés du système OLEV, pourraient circuler dans toute la ville de Séoul.
Au même moment, à des milliers de kilomètres, la région Rhin-Ruhr, étudie l'intégration de l'électromobilité, au trafic routier
pendulaire des villes situées le long de l'A 40. Un réseau de stations de recharge devrait voir le jour en 2011 et couvrir toute la région. Renault et Fiat devraient proposer, soit à la vente soit à la location, de nouveaux véhicules électriques disposant d'une autonomie de 100 à 140 km. Ce projet s'intègre dans une vision plus large, portant sur les facteurs économiques, sociaux et environnementaux, des transports individuels du futur. L'ensemble des acteurs politiques, constructeurs, industriels engagés dans la constitution de réseaux de recharge se rassemblent pour qu'un nouveau mode de transport, silencieux et avec un impact CO2 minoré, puisse se développer, sur les Autoroutes de cette partie de l'Allemagne.
Le croisement des deux informations est surprenant. Imaginons, en effet, un seul instant que les réseaux d'autoroute s'équipent de systèmes de recharge par induction semblables à ceux de Séoul. Imaginons que des véhicules individuels puissent s'y raccorder et disposer de l'autonomie engrangée dans leurs batteries pour rejoindre des sites distants des autoroutes. Le délicat problème de l'autonomie serait ainsi résolu. Cet avenir est il in envisageable ? Rien n'est moins sur, encore faut il construire un modèle économique viable sur le long terme.
